Croisière en Croatie avec la Belle de l'Adriatique
Jour 1: Marseille - Dubrovnik
Départ à 10 h 30 de Marseille après un contrôle de bagages de plus en plus tatillon . Vol de la compagnie Europe Airpost , avec de la place pour les jambes et un équipage souriant. Arrivée à l'heure à Dubrovnik. Transfert en bus cafouilleux de la part de Croisieurope, les hotesses présentes parlant très mal Français.
Programme non prévu : les bus ne nous emmènent pas à Dubrovnik, mais nous posent à Cavtat pour l'après midi. Ceux qui sont partis de chez eux à 5 h du matin en anorak se retrouvent à 2h de l'après midi en plein cagnard, toutes les autres affaires étant restées dans les valises .
Les ruelles
Ceci dit, Cavtat est un petit port charmant, qui vire vers la station touristique de charme. On se promène dans la vieille ville et on monte au mausolée qui domine, avec un très beau paysage sur les iles avoisinantes. On profite aussi pour faire du change, car, si on accepte presque partout les euros, le taux pratiqué est de 7 Kunas pour 1Euro, ce qui n'est pas favorable.
Embarquement
De Cavtat, les bus nous posent à 19 km de là au port de Dubrovnik, où nous attend la Belle de l'Adriatique.
Embarquement rapide et souriant. Excellent accueil à bord. Bateau impeccable, encadrement touristique Français, capitaine et marins Croate, personnel de bord Philippin.
Jour 2 DUBROVNIK
A 200 m du bateau, sortie du port et arrêt de bus. Lignes 1A, 1B,3, 8. Les passages sont fréquents. Le prix du billet est de 15 Kunas . Attention, les chauffeurs n'ont pas beaucoup de monnaie et n'acceptent pas les euros. Il y a aussi des taxis au tarif standard de 13 € par voiture. Les bus vous déposent en 10 minutes à la porte Pile, entrée ouest de la vieille ville.
A droite de la station, l'office du tourisme distribue des cartes de la ville très détaillées (sauf qu'on n'y voit pas les escaliers qui sont nombreux en ville). A partir de là, toute la vieille ville est à vous : visite des remparts, visite des musées, promenades en ville.
Les
Il y a trois entrées (et donc trois sorties) seulement et comme la visite se fait en sens unique dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, il faut choisir votre point d'entrée en fonction de votre temps disponible. Le trajet le plus court est de monter près de la tour et de descendre près de la porte Pile (un tiers du tour). Si vous choisissez de monter à la porte Pile, vous ferez les deux tiers du parcours, avec une belle vue sur les iles, ou la totalité, si vos genoux tiennent le choc.
remparts
Ce trajet permet de monter au point le plus haut, la tour Mincetta.Du haut des remparts, on a une vue magnifique sur les toits de la ville, où ont été camouflées toutes les verrues habituelles (gaines de ventilation, cheminées métalliques, etc..) et sur les iles avoisinantes. Beaucoup d'escaliers à monter et à descendre, avec des rambardes solides partout. La visite à faire en priorité à Dubrovnik.
Fontaine ONOFRIO
Cette fontaine originale vous accueille à l'entrée de la ville. Construite en 1438 en même temps que les aqueducs, elle a résisté aux bombardements de la guerre civile de 1991, sous une protection de sacs de sable qui a permis de conserver ce monument à peu près intact. Placée à l'entrée de la ville, c'est le lieu de rendez vous préféré des touristes et des pigeons.
Photo C.Hazane
Funiculaire et musée de la guerre civile
De l'extérieur des remparts, pas très bien signalé, démarre le téléphérique qui monte au dessus de Dubrovnik. A l'arrivée, plusieurs terrasses offrent des perspectives magnifiques sur la vieille ville et les iles. En sortant de la gare d'arrivée, voir le fort qui assura la défense de la ville en 1991 et visiter l'exposition sur la guerre qui opposa Croates et Serbes.
Photo de Dubrovnik sous les bombes tirée de l'expo
Jour 3 Mljet et Korcula
Le matin, débarquement en chaloupe sur l'ile de Mljet, où un guide nous emmène à travers une forêt méditerranéenne jusqu'à deux lacs reliés insolitement entre eux et à la mer.
Au milieu du plus grand, un petit bateau nous conduit sur une petite île où se trouve le très beau monastère Bénédictin de Sainte Marie, construit au XIIème siècle.
L'île et le monastère dégagent une belle sérénité.
Promenade perturbée par plusieurs personnes handicapées qui se sont lancées, malgré les avertissements, dans les 126 marches d'escalier en forêt sans précaution et qu'on doit aller rechercher en 4X4.
Korcula, le port au coucher du soleil
Jour 4 Sibenik et Krka
Le port de Sibenik
Nous arrivons à quai dans le port de Sibenik. Une excursion est prévue au parc national de KRKA, où nous emmènent les bus.
KRKA, c'est imprononçable, mais c'est magnifique.
A 18 km de la ville, le bus vous pose à l'entrée d'un circuit de promenade qui vous emmène autour des chutes splendides. Le trajet est très bien équipé, avec des escaliers et des planchers aux endroits les plus délicats. Le tour complet fait un peu plus d'une heure. On peut raccourcir le cas échéant.
Sibenik
A Sibenik, toute la ville est belle à visiter, avec de belles perspectives au gré des ruelles, de superbes arcades traversant d'une rue à l'autre. La ville, comme la plupart des villes que nous avons visité est remarquablement propre. Pas de carton ni de poubelle qui traine, on est loin de la Cote d'Azur.
Le monument le plus remarquable est la cathédrale Saint Jacques, qui est un remarquable mélange de gothique et de renaissance.
Le portail est un chef d'oeuvre. L'autre caractéristique intéressante de cette cathédrale est la rangée de 71 têtes sculptées à l'extérieur qui sont d'une expressivité impressionnante.
Les têtes de la cathédrale Saint Jacques
Jour 5 Trogir
La Belle de l'Adriatique arrive le matin devant la petite île de Trogir. On débarque en chaloupe (avec 200 passagers à bors, celà se passe vite et bien) sur un joli front de mer un peu gâché par les parasols publicitaires des terrasses.
La vieille ville se visite facilement à pied, avec un dédale de ruelles splendides et le point central constitué par la cathédrale Saint Laurent et sa belle petite place . A l'entrée deux superbes lions vénitiens rajoutés là au Xvème siècle, un très beau portail du XIIIème siècle. Pour les courageux, une montée au campanile haut de 45 m s'impose, assez sportive à l'arrivée, mais une belle vue sur la ville, la rade, et les trois belles cloches.
Sur la place de la cathédrale, un groupe vocal de klapa (chants traditionnels a capella) se produit gracieusement pour le bonheur des touristes.
Les lions Vénitiens
Ces deux lions ont été rajoutés au portail de la cathédrale Saint Laurent au XVème siècle (la cathédrale elle même date de 1240.
Ci dessus, le magnifique tympan du portail de la cathédrale Saint Laurent.
A gauche, un palais Vénitien.
A droite, une des belles ruelles de Trogir
Jour 5 après midi SPLIT
A midi, la Belle de l'Adriatique quitte Trogir pour Split, où nous nous amarrons à quai à 500 m du centre historique, le Palais de Dioclétien, dont on voit le péristyle ci dessus. En suivant les quais à pied, on arrive tout de suite à une des portes du palais, qui est une énorme construction du IVème siècle, construite par l'Empereur Dioclétien. Ce palais, qui était à la fois un lieu de vie et une forteresse mesure 190 m de long sur 150 m de large. Au fil des ans il a été réoccupé de l'intérieur par de nouvelles constructions se superposant aux anciennes. Ces nouvelles habitations ont été construites en récupérant des matériaux dans les ruines de la construction originelle. On trouve au détour des rues une étonnante juxtaposition de styles et d'époques, de l'époque romaine jusqu'au moyen age. Avec un bon plan, on se guide sans problème dans des ruelles superbes, avec des découvertes à chaque pas. Il faut s'arréter impérativement dans le péristyle, centre du palais et descendre dans ses fondations du IV ème siécle, pratiquement intactes, mais malheureusement occupées par des commerces de produits touristiques qui proviennet plus probablement de Chine que de l'artisant Croate. Hors du palais, ne pas manquer la place Narodni trg, avec le palais Ciprian et le morceau de forteresse qui lui fait face, et aller frotter l'orteil de la gigantesque statue en bronze de Grégoire de Nin, qui est censée exaucer vos voeux..
Jour 6 HVAR et VIS
Le bateau est amarré au quai à 500 m du centre ville de Hvar, qualifié de Saint Tropez Croate. A pied, on gagne la place Saint Etienne, immense place dallée bordée de beaux bâtiments en pierre calcaire (toujours cette belle pierre de Brac). Le théâtre et l'arsenal sont en travaux, mais de la terrasse du théâtre, on a une belle vue sur la place, où les cafés vous accueillent avec un sourire et des prix qu'on ne trouve pas depuis longtemps à Saint Tropez.
Pour monter à la citadelle, il faut une petite heure aller/retour. On y a une belle vue sur la ville et le port. Sinon, on peut longer les quais d'où on peut admirer le port dans son écrin de montagnes.
KOTOR (Montenegro)
En pénétrant dans les bouches, le bateau fait un détour pour nous permettre d'admirer Notre Dame du Rocher et le monastère Saint Georges construits sur de petites iles au milieu de l'eau.
Au fond du fjord nous accueille Kotor, vieille ville classée au patrimoine mondial par l'UNESCO. Le bateau s 'amarre à 500 m de l'entrée des remparts, à coté du Lyrial, le dernier bateau de Ponant, tout juste mis en service. Le tour de la ville à pied prend deux heures, dans les rues bordées de beaux palais vénitiens. Rajoutez deux heures de plus pour les courageux qui voudraient monter jusqu'au fort Saint Jean en suivant les 1400 marches qui y mènent. En ville ne pas manquer l'église et le musée qu'elle abrite au premier étage, ainsi que le musée maritime, dont les excellents audioguides vous racontent l'histoire d'une nation de navigateurs.
Deux des nombreux tableaux du musée maritime